Les pauses de la F1 plus nombreuses cette année sont ‘appréciées’
La Formule 1 a repris ses droits fin août après une pause estivale bien méritée, avec un calendrier de 4 courses en 5 semaines.
Puis, pour la première fois, une nouvelle pause d’un mois suivra après le Grand Prix de Singapour ce week-end, avant les six dernières courses, organisées en deux triplés à la suite séparés d’une semaine seulement de relâche.
Mais, contrairement à la pause qui a eu lieu en août, les usines de F1 ne seront pas fermées entre Singapour et Austin, ce qui va permettre à nombre d’équipes de travailler sur d’ultimes évolutions.
A quel point ces pauses sont-elles importantes pour les pilotes et le personnel des équipes de course ?
“Ces pauses ne sont pas importantes, elles sont très importantes,” dit Nico Hülkenberg, pilote Haas F1.
“C’est un programme exigeant, 24 courses, c’est plus que jamais. Nous aurons trois courses de suite après cette nouvelle pause, ce qui est très difficile pour beaucoup de membres de l’équipe qui travaillent de longues heures et seront à fond pendant environ trois semaines.”
“La pause estivale est importante et nous avons une autre longue pause après Singapour. Et personnellement, je pense que cette année, le programme est un peu plus équilibré avec plus de pauses. Et je suis sûr que pour les membres de l’équipe impliqués qui ont les tâches les plus difficiles, c’est vraiment apprécié et c’est positif.”
Charles Leclerc l’admet, “en tant que pilotes, nous ne pouvons pas vraiment nous plaindre.”
“Nous voyageons de la meilleure façon possible. Nous séjournons dans de superbes hôtels et nous avons également un programme adapté à un athlète. Nous essayons donc de nous coucher relativement tôt et de dormir autant que possible. Et tout est fait pour notre bien-être.”
“Cependant, pour les mécaniciens, pour les ingénieurs, il y a parfois beaucoup de travail. Ils arrivent sur la piste beaucoup plus tôt, ils la quittent beaucoup plus tard. Et donc c’est beaucoup plus difficile. Et avoir une vie normale en dehors de la course est aussi très difficile. C’est donc absolument nécessaire d’avoir ces pauses.”
“Mais en tant que pilote, je ne peux pas me plaindre. Mais je dirai que 24 courses, c’est probablement le maximum ou du moins le point idéal. Plus que ça, ce serait trop.”