Alonso : Ne lui demandez jamais son âge !
Fernando Alonso est le vétéran actuel du plateau et en 2026, pour sa dernière année de contrat avec Aston Martin F1, il aura même 45 ans !
Mais comme ses performances le prouvent chaque semaine, l’Espagnol demeure au niveau et au sommet de sa forme. Même si des petites inquiétudes physiques (son dos notamment) commencent à poindre.
Quoi qu’il en soit, Fernando Alonso ne pense plus du tout à l’âge qu’il a. Comme il l’a assuré, il ne prête aucunement attention aux petits chuchotements derrière son dos qui lui rappellent sa date de naissance (1981) à mots feutrés…
« Je ne pense pas trop à cela. Les médias me rappellent de temps en temps certaines statistiques et certains chiffres, mais pour moi, je me sens comme si j’avais 25 ou 30 ans et je continue à courir en F1. »
« Je ne le ressens pas. Je me sens motivé, je me sens frais, je me sens en forme pour piloter et pour suivre le même entraînement que je fais depuis 20 ans maintenant, parce que c’est plus ou moins la même routine. »
Viendra cependant un moment où Fernando Alonso sentira qu’il n’est plus aussi en forme. Et alors, il n’hésitera pas à dire stop.
« Ma confiance en moi sera toujours là, jusqu’au jour où je ne me sentirai plus à l’aise dans la voiture. Si je ressens – comme vous le soulignez – que je suis plus lent que mes coéquipiers, ou plus lent que ce que je pense être possible avec la voiture, si ce jour arrive, probablement je lèverai la main et j’arrêterai de courir, parce que je n’y prendrai plus de plaisir. »
À 43 ans passés, Fernando Alonso est toujours autant un ‘racer’… mais pour beaucoup de jeunes fans, il est presque devenu un combattant du milieu de grille. L’Espagnol espère bien leur rafraîchir la mémoire.
« Je continue à livrer de bonnes performances et je reste motivé, et je n’ai pas l’impression de tourner en rond, parce que chaque année, j’ai encore l’espoir que ce sera la saison où j’aurai une voiture rapide. »
« Il y a une jeune génération de fans et de suiveurs qui viennent d’arriver en F1 et ils ne savent pas grand-chose de moi, ils ne m’ont jamais vu gagner une course ou ils se basent uniquement sur les résultats. »
« Mais j’ai toujours l’espoir de leur prouver qu’ils ont tort et d’avoir une voiture rapide en 2026. »
La frustration de ne pas avoir de voiture dominante
Si Fernando Alonso s’évertue ainsi à rester en F1 année après année, c’est pour retrouver le plaisir de conduire une voiture dominante. À cause de multiples mauvais choix de carrière, ce ne fut aucunement le cas pour lui depuis 2007 et son départ de McLaren F1…
« Je n’ai jamais eu une bonne voiture qui me permettait de dominer quoi que ce soit, à part ma saison en championnat du monde d’endurance avec Toyota [en 2019-2020]. »
« Cette saison-là, j’ai réalisé à quel point ce serait merveilleux d’avoir une voiture dominante en F1 également, car on pourrait obtenir tant de résultats et piloter comme on le souhaite. »
« Toute ma carrière, j’ai piloté des voitures qui n’étaient peut-être pas les meilleures à ce moment-là, même mes deux titres de champion du monde. En 2005, la McLaren était la voiture la plus rapide mais leur fiabilité était mauvaise, alors nous avons compensé cela et remporté le championnat. »
« Et puis en 2006, elles étaient très similaires, mais la Ferrari et Michael [Schumacher] ont eu un peu trop d’abandons, surtout au Japon à la fin de l’année, et j’ai remporté le championnat. »