Bearman : les erreurs d’aujourd’hui feront-elles le champion de demain ?

Le pilote Haas F1 revendique un apprentissage par l’épreuve

Oliver Bearman assume pleinement qu’il doit commettre, puis analyser, ses erreurs en Formule 1 pour espérer devenir “le meilleur pilote possible” à l’avenir.

Le pilote Haas F1 réalise une solide saison rookie, marquée par un rythme convaincant et une quatrième place mémorable lors du Grand Prix de Mexico, son premier résultat d’envergure dans la discipline.

Le Britannique de 20 ans a confirmé en enchaînant avec une sixième place au Brésil, portant à quatre sa série actuelle d’arrivées dans les points. Désormais, il compte dix unités d’avance au championnat sur son coéquipier, l’expérimenté Esteban Ocon.

Performant et issu de la filière Ferrari, Bearman suscite naturellement des spéculations quant à un possible avenir à Maranello, d’autant que Lewis Hamilton traverse une première année délicate avec la Scuderia.

Si ses résultats attirent l’attention, Bearman a également multiplié les erreurs cette saison, un point que le patron de Haas, Ayao Komatsu, reconnaît ouvertement. Ces fautes ont même placé le rookie à deux doigts d’une suspension, puisqu’il totalise aujourd’hui huit points de pénalité sur sa superlicence FIA. Il devra éviter d’en prendre plus de trois supplémentaires jusqu’à la fin de saison et sur le début 2026.

L’un de ses remplacements chez Haas l’année dernière avait justement été rendu possible par la suspension de Kevin Magnussen, ce qui pousse d’autant plus le Britannique à éviter toute sanction supplémentaire.

Deux de ses points de pénalité ont été récoltés à Monaco pour un dépassement sur Carlos Sainz sous drapeaux rouges en EL2, puis deux autres à Monza lors d’un nouvel incident avec le pilote Ferrari. Toutefois, c’est son accident à l’entrée des stands sous drapeau rouge lors des EL3 à Silverstone qui a été le plus sévèrement sanctionné par les commissaires.

Interrogé sur la menace d’une suspension, Bearman a assuré devant les médias qu’il ne considérait pas ses duels en piste comme problématiques.

“Je n’ai jamais pensé que mon approche en piste était dure… Les quatre points de pénalité que j’ai pris à Silverstone, je les méritais clairement, mais ce n’est pas un problème de pilotage, c’est juste une bêtise.”

“Ensuite, j’en ai eu deux autres à Monaco, ce qui, à mon avis, peut se discuter dans un sens comme dans l’autre. Ce n’est pas comme si j’avais sorti des gens de la piste.”

Évoquant son principal enseignement de l’année, Bearman revient sur cette faute si coûteuse à Silverstone et insiste sur la valeur de ces expériences.

“Ce n’est pas nécessairement une seule chose. C’est juste apprendre les difficultés de la F1, et cet exemple à Silverstone… On nous dit d’attaquer à l’entrée des stands autant que possible, parce qu’on peut gagner une seconde en course en faisant ça.”

“Mais ce n’est pas une approche universelle qui fonctionne à chaque fois. Il faut être adaptable, et c’est juste une erreur stupide.”

“Et ces erreurs stupides sont des choses que je ne referai jamais. C’était très bête. J’ai fait beaucoup d’erreurs, mais je ne me dénigre pas pour autant.”

Pour lui, ces épisodes constituent un passage nécessaire.

“Je comprends que si tu veux être le meilleur pilote possible un jour, tu dois faire ces erreurs et les traverser. Et l’important, c’est d’en tirer des leçons et de continuer à progresser.”

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