Kimi Antonelli, le poids de l’histoire sur les épaules ?

Andrea Kimi Antonelli aura une grande pression sur ses épaules le 16 mars prochain, à l’extinction des feux rouges en Australie.

Mais il a déjà dû faire face à un premier moment tendu de son année 2025… en passant son permis de conduire.

À tout juste 18 ans, le nouveau coéquipier de George Russell, chez Mercedes F1, savait qu’il ne fallait pas se rater, au risque de faire les gros titres. Une étape passée avec succès.

Désormais, Andrea Kimi Antonelli peut aborder plus sereinement cette incroyable année qui l’attend en 2025 : devenir le successeur de Lewis Hamilton chez Mercedes F1…

« Je suis le prochain pilote Mercedes et je prends la place de quelqu’un qui a marqué l’histoire de ce sport, donc c’est un grand privilège, » a-t-il admis pour The Athletic.

Kimi garde cependant la tête sur les épaules.

« C’est une grande responsabilité, mais j’ai les bonnes personnes autour de moi. »

Parmi ces personnes, il y a son père, Marco, qui l’a initié au karting dès son plus jeune âge et lui a montré certains des affrontements les plus épiques de la F1, comme celui entre Gilles Villeneuve et René Arnoux à Dijon en 1979.

« C’était juste incroyable, » a déclaré Antonelli. « On voit à quel point c’était différent par rapport à aujourd’hui, la sécurité, les voitures. On apprécie aussi la manière dont les pilotes se battaient encore en piste tout en sachant que les voitures n’étaient pas aussi sûres qu’aujourd’hui. Ils y allaient quand même à fond, et on apprécie vraiment de voir ces combats. »

Mais le véritable héros d’Andrea Kimi Antonelli est Brésilien…

« Ayrton est mon héros, mais Villeneuve… maintenant je comprends pourquoi mon père était un si grand fan de lui. C’était un lion sur la piste. »

À part son père, Andretti peut compter aussi sur le patron de Mercedes F1, Toto Wolff, qui veillera au bon développement de l’Italien.

« Nous avons une excellente relation, non seulement sur le plan professionnel, mais aussi en dehors de la piste, » a assuré Antonelli à propos de Wolff.

« C’est un type formidable, vraiment en soutien dans les grands moments mais aussi dans les moments difficiles. Je suis super heureux d’être avec lui. Il m’a beaucoup aidé. »

Le premier Italien champion du monde depuis… Ascari ?

Andrea Kimi Antonelli porte aussi sur ses épaules une autre pression : il signe le retour de l’Italie en F1 après la parenthèse peu reluisante d’Antonio Giovinazzi.

L’Italie n’a plus eu de champion du monde depuis Alberto Ascari en… 1953, ni de vainqueur de Grand Prix depuis le dernier succès de Giancarlo Fisichella en 2006 avec Renault.

« Il y a évidemment beaucoup plus d’engouement en vue de la saison prochaine, » admet Andrea Kimi Antonelli à propos de l’enthousiasme des Italiens.

« Clairement, on ressent un peu de responsabilité, car on sait qu’on a toute l’Italie derrière soi. Tout le monde s’attend à ce que je réussisse, surtout parce que je vais courir pour Mercedes. »

« Mais c’est aussi vraiment excitant. J’ai hâte que la saison commence l’an prochain, et j’ai aussi hâte de disputer mon Grand Prix à domicile à Imola. J’aimerais voir beaucoup d’Italiens m’encourager. »

Andrea Kimi Antonelli disputera enfin sa première saison complète en F1 aux côtés de son ancien coéquipier en F2 chez Prema, qui, comme lui, aura connu une campagne 2024 étrange et compliquée : il s’agit d’Oliver Bearman.

« C’est un super gars, il est rapide, » sourit Antonelli à propos de Bearman. « J’ai beaucoup appris de lui. Je suis heureux de partager la grille avec lui l’année prochaine. Comme nous serons tous les deux nouveaux, surtout au début, le fait que nous nous connaissions déjà et que nous ayons couru ensemble, ça va aider. »

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