L’ancien ingénieur de Ricciardo détaille son départ de McLaren F1
Tom Stallard, l’ancien ingénieur de piste de Daniel Ricciardo chez McLaren F1, a expliqué pourquoi le pilote australien n’a jamais réussi à vraiment se faire sa place dans l’équipe. Le Britannique est convaincu qu’il y a eu un manque de connaissance mutuelle dès le départ, et que cela a pu peser sur l’ensemble de leur collaboration.
“Daniel a rejoint l’équipe lors du deuxième confinement dû au Covid” se souvient Stallard à la BBC Sport. “C’était un véritable défi, car il était basé à Los Angeles et nous avons dû apprendre à nous connaître par le biais d’appels vidéo.”
“Nous pouvions couvrir les aspects techniques, mais nous étions privés d’une bonne partie de l’interaction sociale. Dans l’idéal, vous connaissez suffisamment bien le pilote pour qu’une communication non verbale puisse s’établir entre vous.”
“Un pilote en difficulté est une situation très délicate dans un sport où il n’y a pratiquement pas d’entraînement. Vous partez, vous pansez vos plaies, vous essayez de comprendre ce qui s’est passé et ce que vous devez faire différemment, puis vous revenez avec un nouveau plan et vous essayez à nouveau.”
Malgré la fin frustrante de leur relation professionnelle, Stallard a l’impression d’avoir tout fait de la bonne manière avec Ricciardo : “Lorsque l’équipe a décidé de prendre Oscar à la place de Daniel, il m’a fallu un certain temps pour m’en rendre compte, parce que j’étais très impliqué dans le processus de travail et d’amélioration avec lui.”
“C’était frustrant que cela se termine avant que nous ayons résolu l’énigme. Je n’ai jamais perdu courage. Je n’ai jamais eu l’impression que ça n’allait pas marcher. Cela va vous paraître bizarre, mais je suis très fier du travail que nous avons fait avec Daniel. Nous avons tous travaillé dur sur ce projet, y compris lui.”
“Nous sommes toujours de très bons amis aujourd’hui, je le vois sur tous les circuits. Il serait facile d’imaginer le contraire. C’est en partie le reflet de son caractère, et j’aime à penser que c’est aussi le reflet de la forte collaboration entre nous.”