Le remplaçant d’Angela Cullen raconte les rituels de Hamilton

Stephen Lord a remplacé Angela Cullen, l’ancienne préparatrice physique de Lewis Hamilton. Coordinateur de Mercedes F1, il a été réclamé par le septuple champion du monde pour remplacer son ancienne préparatrice, notamment lors des week-ends de course.

Lord avait connu Hamilton chez McLaren et c’est pour cela que le Britannique a souhaité travailler avec lui, mais Toto Wolff était initialement contre cette idée, compte tenu des autres missions du coordinateur au sein de l’équipe.

“J’ai commencé à jouer un rôle secondaire en Arabie saoudite l’année dernière, et ça a duré, ce dont je me doutais un peu, mais je n’ai rien dit” a déclaré Lord dans le podcast Beyond the Grid.

“En fait, c’est très agréable et, même si je le connais depuis longtemps, cela m’a permis de mieux comprendre qui il est. Nous suivons un processus identique à chaque course, quel que soit notre point de départ, qu’il s’agisse de la pole ou de la 15e place.”

“Je pense qu’il a besoin d’un rythme et d’un processus qu’il sait être toujours le même, mais il introduit des éléments dans ce processus. Il a besoin d’être dans un certain état d’esprit pour monter dans la voiture, comme un état d’élévation.”

“Je pense qu’il génère une forme de concentration en créant une certaine quantité d’énergie nerveuse – et c’est une autre chose, je trouve toujours incroyable qu’il ait l’enthousiasme nécessaire pour ce travail, malgré le fait qu’il ait tout réussi.”

“Il est encore nerveux chaque fois qu’il monte dans la voiture avant le départ d’une course, et il me demande souvent, alors que nous nous préparons, qu’il met son kit, son casque, que nous faisons tous les harnais.”

“Il me demandait souvent ’es-tu nerveux aujourd’hui ?’. ’Oui, je suis nerveux’ est la bonne réponse. Je ne suis pas toujours nerveux, mais cela dépend de notre retard sur la grille de départ ce jour-là.”

Contrairement à d’autres sportifs, Hamilton n’a pas de superstitions sur sa préparation, mais un rituel précis : “Je dirais qu’il n’est pas superstitieux. Il y a un rythme dans les choses qu’il fait dans ce processus, mais je ne dirais pas du tout qu’il est superstitieux. Il n’est pas particulièrement attaché à un casque ou à une paire de gants en particulier.”

“Il a tendance à porter deux paires de gants par week-end. Il porte les mêmes gants pendant les essais libres et les qualifications. Il aime avoir une nouvelle paire de gants pour la course, mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’une superstition – je pense qu’il préfère simplement avoir une nouvelle paire de gants.”