Norris vise le titre pilotes… sans vraiment y penser
Même si Lando Norris ne veut pas trop s’intéresser aux courses à venir, on est obligé de constater qu’il se retrouve désormais à 70 points de Verstappen au championnat, à neuf courses du terme de la saison et que tout semble possible vu sa domination aux Pays-Bas.
Son patron, Andrea Stella, admet que le titre pilotes devient un objectif, une remontée comme celle de Sebastian Vettel en 2013 est possible (à lire ici).
Norris a-t-il cela à l’esprit ?
“Je me bats pour le championnat depuis la première course de l’annĂ©e. Il n’y a pas de dĂ©cision soudaine Ă prendre maintenant.”
“Mais pour y arriver, je dois faire mieux. J’ai travaillĂ© dur toute l’annĂ©e et je suis toujours Ă 70 points de Max. Il est donc stupide de penser Ă quoi que ce soit en ce moment.”
“Je prends les courses les unes après les autres et je continue Ă faire ce que je fais maintenant parce que ça ne sert Ă rien de penser Ă l’avenir et au reste. Je ne m’en prĂ©occupe pas pour l’instant. Je suis juste… Oui, je me concentre sur une course Ă la fois. Ce n’est donc pas une question que l’on doit me poser tous les week-ends.”
Norris aura certainement une bonne idée de ce qui est possible de viser avec le Grand Prix d’Italie et son tracé bien différent de celui de Zandvoort. Qu’attendre de la MCL38 sur le Temple de la vitesse alors que la Red Bull est une flèche en ligne droite ?
“Je n’en ai aucune idĂ©e. Vous nous posez des questions comme si nous Ă©tions censĂ©s savoir. Je n’en ai aucune idĂ©e. N’importe qui pourrait ĂŞtre au sommet. Ferrari, Mercedes, Red Bull, nous.”
“Les Ferrari ont Ă©tĂ© assez rapides ce dimanche. Nous ne nous attendions probablement pas Ă ce qu’elles soient aussi bonnes qu’elles l’ont Ă©tĂ©. Red Bull a peut-ĂŞtre eu un peu plus de mal que ce Ă quoi nous nous attendions.”
“Nous gardons la tĂŞte baissĂ©e. Il ne sert Ă rien de penser Ă ce que nous ferons le week-end prochain. Nous nous rendrons sur place, nous travaillerons dur et nous attendrons jusqu’à ce que nous arrivions. Cela ne sert Ă rien de penser Ă l’avenir.”