Oakes raconte pourquoi Red Bull et Marko l’ont ‘lâché’ en monoplace

Oliver Oakes est le directeur d’Alpine F1 depuis l’an dernier, mais il possède un passé en tant que pilote, notamment avec un titre de champion du monde de karting en 2005. Un statut qui lui a valu d’intégrer le Red Bull junior team sous les ordres de Helmut Marko, dont il se rappelle des propos à l’heure où il a tenté sa chance en monoplace.

“Qu’est-ce que Helmut m’a dit ? J’étais ’excellent’ en karting, mais ça ne s’est pas traduit en voiture. Je suis donc peut-être un bon exemple” a déclaré Oakes dans le podcast Beyond the Grid. “Non, je pense que c’est un bon baromètre.”

“En fin de compte, si je veux vraiment être critique à l’égard de ma propre carrière, j’ai eu une très bonne première année de karting en voiture. Après avoir remporté les championnats du monde de karting, j’ai participé à une sorte de sélection de Red Bull.”

“Je les ai rejoints, je crois que j’ai fait partie de la Red Bull Academy pendant deux ans, j’ai piloté en Formule BMW et en Formule Renault. J’ai connu une saison difficile lors de ma deuxième année en Formule Renault Eurocup, et je pense que c’est ensuite que les choses se sont compliquées, car j’ai été en quelque sorte lâché par Helmut.”

Il a ensuite vu Marko sous le prisme d’un dirigeant qui lui a confié ses pilotes, et il a mieux compris la manière de voir les choses de l’Autrichien : “Sur le plan personnel, il a été très bon avec moi au fil des ans. C’est un peu étrange que j’aie été pilote junior avec lui, puis qu’il m’ait demandé de l’aider à dénicher de jeunes talents, et que certains d’entre eux aient roulé dans mon équipe.”

“Et maintenant, j’ose dire qu’il m’a donné de bons conseils. Je dirais qu’il est devenu un peu plus doux – il va peut-être détester que je dise cela publiquement – mais Helmut a toujours été, je dirais, dur mais juste.”

Si Oakes garde une tendresse particulière pour sa période en karting, ce n’est pas forcément son titre qui est le meilleur souvenir : “En y repensant aujourd’hui, je me dis que c’était une époque formidable, mais il est évident que l’on parle beaucoup du titre de champion du monde de karting depuis que je joue ce rôle.”

“C’est un honneur dont je suis extrêmement fier. Mais je ne dirais pas non plus que c’est le moment que j’ai préféré en karting. Je pense sincèrement que ce qui m’a le plus marqué, ce sont les circuits où l’on se rendait, les grandes courses et les amis que l’on se faisait tout au long de la saison.”