Schumacher ‘n’a pas encore réfléchi’ à la possibilité de remplacer Hamilton chez Mercedes F1
Ancien pilote titulaire de Haas et surtout actuel pilote de réserve de Mercedes F1, Mick Schumacher veut-il se positionner pour succéder à Lewis Hamilton chez Mercedes ?
L’Allemand était dans une situation délicate hier, pour le lancement de l’Alpine version F1 et version WEC.
Celui qui pilotera en endurance pour la marque française, a été interrogé sur son désir de remplacer, possiblement, Lewis Hamilton chez Mercedes…
Forcément, devant les pontes d’Alpine, il ne fallait pas faire de faux pas, sans fermer non plus définitivement la porte (sait-on jamais) !
« Nous sommes évidemment ici chez Alpine pour le lancement de la voiture, et nous verrons bien ce qui se passera dans les prochaines semaines. »
« Honnêtement, Bruno (Famin) est venu me voir au début de l’année dernière pour me demander si j’aimerais rejoindre le programme. »
« Cela m’a donné envie de courir avec Alpine, je suis donc heureux d’être ici et je pense que c’est réciproque. »
« Évidemment, à l’époque, je regardais encore beaucoup la Formule 1 et j’essayais d’aller dans cette direction, mais la porte ne s’est pas ouverte pour moi. »
« Mais l’offre [venant d’une autre équipe de F1] n’était toujours pas là, et c’était une très bonne opportunité pour moi de me lancer dans les courses d’endurance et de reprendre la compétition, tout en étant très proche de la Formule 1. »
Mick Schumacher est assez fuyant donc : veut-il, oui non, se positionner pour remplacer Lewis Hamilton en 2025 chez Mercedes, une équipe qu’il connait déjà de l’intérieur ?
« Sur ce sujet, je n’ai pas vraiment réfléchi… »
« Je suis très heureux de l’équipe d’ingénieurs qui m’entoure, je pense que nous avons une meilleure compréhension de ce dont nous avons besoin, à la fois en tant qu’équipe et en tant que pilote. »
« L’équipe a bien compris quelles sont les caractéristiques de ma façon de travailler, et nous nous en sortons très bien. »
« Il s’agit donc principalement de maintenir cette collaboration et cette façon de travailler ensemble pour terminer l’année. Et je dois dire que je suis assez confiant de ce côté-là, commençons la saison là où nous l’avons laissée. »
A ses côtés, Esteban Ocon réagit : « Oui, il mérite une place en Formule 1, c’est clair. Parce qu’il l’a prouvé. »
« C’est un champion de Formule 2. Il a passé deux ans à l’arrière dans une voiture de milieu de grille. Vous avez besoin de temps pour faire vos preuves en Formule 1, apprendre des choses et c’est sûr qu’il mérite un baquet en Formule 1. C’est l’un des pilotes les plus talentueux du monde. »
En attendant un éventuel retour, Mick Schumacher se concentre donc sur son pilotage futur de la numéro 36 en endurance, en compagnie de deux coéquipiers expérimentés, Nicolas Lapierre et Matthieu Vaxiviere.
« Cela faisait longtemps que je n’avais pas été un rookie. »
« Mais c’est génial de partager la voiture avec deux pilotes très expérimentés en endurance et d’apprendre à mieux les connaître, d’apprendre à travailler dans cet environnement de course, et je suis très heureux d’en faire partie. »
Trois question à Mick Schumacher sur son programme WEC
Quels sont vos principaux défis à l’approche de votre première saison en Endurance ?
Ce n’est un secret pour personne, je n’ai jamais roulé avec une voiture au cockpit fermé et sur une grille aussi imposante, et le plus grand défi sera probablement de gérer le trafic. Je suis toutefois impatient d’acquérir de l’expérience dans ce domaine et d’élargir mes horizons. J’ai hâte que la saison commence.
Quelles qualités pouvez-vous apporter à l’équipe et réciproquement ?
Avec mon parcours en F1, j’ai des idées et des connaissances que les autres pilotes n’ont pas, et je suis convaincu que cela sera bénéfique au développement de l’écurie. Et d’un autre côté, mes équipiers ont des connaissances différentes, d’autres manières de travailler et des points de vue différents, mais également beaucoup d’expérience pour certains. Je pourrai donc en bénéficier en retour. Je trouve que nos discussions ont déjà été extrêmement intéressantes lors des essais. Je crois que l’équipe peut grandement bénéficier de cet échange d’informations.
Quels sont vos premiers ressentis au volant de l’Alpine A424 ?
J’avoue que j’étais un peu claustrophobe dans ce cockpit fermé au début, mais je me suis adapté très rapidement. C’est une voiture plus lourde que les monoplaces avec lesquelles j’ai grandi et on la pilote différemment, mais elle me rappelle d’une certaine manière ma voiture en F2. Je suis sûr que je vais prendre beaucoup de plaisir avec l’Alpine A424. C’est un prototype très cool et puissant.
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