Stella assume son approche ‘douce’ et ‘collaborative’ chez McLaren F1
La position d’Andrea Stella, qui consiste à ne pas réagir aux erreurs à chaud après un week-end de course, comme en Grande-Bretagne avec les arrêts de Norris et Piastri, et à insister pour que McLaren examine les erreurs en tant que collectif, est cohérente avec son approche de la mise en place technique et organisationnelle réalisée ces derniers mois.
Avant la nomination de l’Italien à la tête de l’équipe fin 2022, McLaren F1 n’avait remporté qu’une seule victoire depuis 2012 et avait passé plusieurs saisons à concourir dans le désert du milieu de peloton.
Cependant, Stella, qui a supervisé le retour de l’équipe au plus haut niveau, attribue la réussite actuelle à la mise en place d’un environnement de travail dans lequel le personnel peut s’épanouir.
Une mĂ©thode “douce” ?
“On peut dire ça, j’assume ! La raison pour laquelle nous avons pu sortir une voiture il y a douze mois qui Ă©tait beaucoup plus rapide que la voiture d’avant l’Autriche, ce sont les gens qui travaillent chez McLaren. Les 1 000 employĂ©s de McLaren y sont parvenus, ce n’est pas moi seul, ou un ingĂ©nieur, ou quoi que ce soit. C’est doux et collaboratif.”
“Ma contribution, et celle de l’équipe de direction, si tant est qu’elle ait Ă©tĂ© apportĂ©e, a Ă©tĂ© de rĂ©flĂ©chir Ă la manière dont nous pourrions libĂ©rer le talent qui Ă©tait clairement dĂ©jĂ prĂ©sent chez McLaren.”
“Je n’ai pas fait ça seul, mais en collaboration avec Zak Brown, notre PDG, Daniel Gallo, notre directeur des ressources humaines, Piers Thynne, notre directeur opĂ©rationnel, et Peter Prodromou, notre directeur technique de l’aĂ©rodynamique.”
“Cette Ă©quipe m’a d’ailleurs aussi donnĂ© envie d’accepter le poste de patron d’équipe. C’était un gros dĂ©fi car McLaren n’était pas sur une pente ascendante. Nous Ă©tions en difficultĂ©.”
“Mais je connaissais les gens de McLaren et je savais exactement quel talent sommeillait dans cette Ă©quipe.”
“Lorsque j’ai regardĂ© certains de mes collègues du dĂ©partement aĂ©ro, je me suis dit : « HĂ©, ce sont les mĂŞmes personnes qui ont transformĂ© une voiture dĂ©sastreuse au dĂ©but de la saison en la voiture la plus rapide Ă la fin de la saison en 2009 ». Et 2010 et 2011 ont Ă©tĂ© une continuation sans faille de cela. J’étais chez Ferrari Ă l’époque et je me demandais souvent : « Comment font-ils ? »”
“Le talent Ă©tait clairement dĂ©jĂ lĂ . Pour moi, le plus important Ă©tait de bien travailler avec Zak et les autres dirigeants de l’équipe.”
“Comment libĂ©rer ce talent ? C’était la question fondamentale. Et c’était ma contribution.”