Verstappen n’a pas voulu trancher dans le clash entre Horner et son père

Max Verstappen l’a toujours dit : il est lassé de l’extra-sportif, de cette politique qui fait pourtant partie intégrante du monde de la F1. Ce qui l’intéresse, c’est le pilotage, le sport, rien de plus.

Pourtant cette saison n’aura pas été avare en polémiques extra-sportives pour Red Bull. Dès le début d’année, lors de l’affaire Horner.

Hors piste, Verstappen a dû gérer un conflit violent entre son directeur d’écurie et son propre père – Jos, qui contestait clairement l’autorité de Christian Horner. Jos avait même déclaré que l’équipe s’effondrerait si Horner restait à son poste.

Mais le pilote Red Bull a su habilement naviguer dans ce lac de crocodile, en ne s’aliénant ni son père ni Christian Horner.

Son excuse ? Il s’est concentré sur les performances de sa voiture, pas sur ce qu’il se passait en dehors.

« Oui, je veux dire, le début a été assez, disons, un peu chaotique, mais je pense que je suis assez calme dans ces situations. Je pense qu’il est très difficile de me déranger avec quoi que ce soit. Je suis très concentré sur le côté course des choses. Et je sais que lorsque je suis assis dans la voiture, j’oublie tout, même les choses positives et négatives. Et je me concentre simplement sur ce qui m’attend, c’est-à-dire la performance, et je conduis la voiture aussi vite que je peux. »

« Ce qui a toujours été très important, c’est que j’aie une bonne relation avec Christian et avec mon père », ajoute Verstappen.

« Mon père, bien sûr, pense à moi et a mes meilleurs intérêts en tête – ce que je veux faire et comment je suis dans l’équipe. »

« Il a bien sûr posé ses questions, mais en même temps, j’étais très occupé à m’occuper des performances de la voiture et à essayer de l’améliorer. Mais à la fin, il a pu voir que maintenant tout le monde est normal, tout le monde gère cela et se concentre sur les performances. »

« Les gens n’ont pas besoin d’être les meilleurs amis, ils n’ont pas besoin de partir en vacances ensemble. Mais je pense que vous pouvez avoir une relation de travail normale, ce qui est absolument le cas, et surtout ces derniers temps, cela va beaucoup mieux. »

« Mais j’ai toujours dit aussi que, lorsque vous avez des problèmes avec quelqu’un, que vous n’êtes pas satisfait de quelque chose, vous en parlez, vous communiquez, n’est-ce pas ? Vous discutez, et c’est toujours bien mieux que de jeter quelque chose dans les médias. »

« Et je l’ai dit à tous les deux, et c’est pourquoi il ne s’agissait pas pour moi de choisir un camp. Il s’agissait juste de dire un peu de bon sens, je pense, à tous les deux. »

Le départ de Newey a-t-il fait perdre la tête à Red Bull ?

Cette polémique Horner a contribué à dégrader l’ambiance chez Red Bull. Précipitant aussi le départ de Newey.

N’est-ce pas une source d’inquiétude pour Max Verstappen ? Sans Newey, Red Bull a semblé perdue en deuxième moitié de saison… coïncidence ou pas ?

« Naturellement, j’aurais préféré que ces personnes restent. »

« À un moment de la saison, nous avons réalisé que ce que nous avions ajouté à la voiture, bien que cela puisse la rendre plus rapide, la rendait très difficile à piloter. »

« Nous avons commencé vraiment dominants, mais j’ai aussi l’impression que certaines équipes n’ont pas commencé aussi bien qu’elles auraient dû par rapport à l’année dernière, donc nous avons été un peu surpris par cela. »

« Nous avons ressenti que c’était un peu étrange de voir que les autres ne faisaient pas vraiment le pas en avant. Donc, je suppose qu’ils ont réglé leurs affaires. »

« J’ai déjà dit dès le début de l’année que je n’étais pas entièrement satisfait de la façon dont la voiture se comportait. »

« Avec mon expérience depuis 2021 », déclare Verstappen, « vous ne pouvez tout simplement pas vous permettre de mauvais résultats ou de grandes opportunités manquées, car à la fin, elles vous rattraperont vraiment dans le championnat. »

Max Verstappen ne restera pas en F1 pour rester en F1

Max Verstappen l’a aussi clairement dit : il en a assez de l’extension du calendrier de la F1. Il veut 24 Grands Prix, pas 18. Et il ne restera pas en F1 pour battre tous les records, notamment de titres.

« Ce n’est pas quelque chose dont je rêve. Ce n’est pas mon désir. Je veux juste passer du bon temps. Je sais que lorsque je monte dans la voiture, je ferai toujours de mon mieux. »

« Ce n’est pas comme quand j’ai commencé en F1… J’avais cet objectif, sept titres, plus de 100 victoires. À l’époque, bien sûr, Michael (Schumacher) détenait le record. Ce n’est plus comme ça que je vois la vie aujourd’hui. »

« Peut-être que quand j’étais plus jeune, oui, je voulais piloter en F1 aussi longtemps que possible. Mais maintenant, quand vous avez déjà accompli autant, il ne s’agit plus de vouloir conduire pour toujours. Je veux aussi profiter de la vie. »

« Je ne veux définitivement pas courir en F1 jusqu’à mes 40 ans. On ne vit qu’une fois, et je ne veux pas passer la moitié de ma vie à piloter des voitures. »

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