
Vettel explique en quoi il pourrait remplacer Marko chez Red Bull
Sebastian Vettel a expliqué pourquoi son expérience d’ancien pilote de Formule 1 pourrait lui permettre de remplacer le Dr Helmut Marko chez Red Bull à long terme.
L’Allemand a passé beaucoup de temps loin de la F1 depuis sa retraite fin 2022 mais il a récemment révélé être en contact régulier avec son ancien mentor, Marko, l’homme qui l’a repéré chez Red Bull.
Vettel a déclaré avoir eu des discussions informelles avec l’Autrichien pour un rôle similaire, admettant que l’homme de 82 ans n’était “pas remplaçable” directement.
La semaine dernière, Vettel a déclaré qu’il avait renoncé à tout retour au volant, admettant que son temps en F1 était révolu. Mais ses chances de réapparaître dans le paddock dépendent d’un feu vert de Red Bull en Autriche pour qu’il puisse apprendre le métier de Marko à ses côtés.
Et Vettel continue de se positionner, dans les médias au moins, comme un candidat idéal à ce poste.
“Je connais très bien Helmut et nous sommes également en contact. Si ce remplacement devait se concrétiser, je devrais d’abord prendre conscience de la tâche qui m’attend.”
“Ma décision en dépendrait fortement. Compte tenu de mon expérience et de mon profil, j’apporte assurément une certaine expertise.”
Vettel a expliqué comment son expérience pourrait être mise à profit par la prochaine génération de pilotes.
“En tant que jeune talent, il peut être extrêmement précieux d’avoir quelqu’un à ses côtés pour vous aider. Pas au sens où on vous dit où freiner, braquer ou prendre le vibreur. Il doit être capable de le faire lui-même.”
“Les conseils sur le plan mental sont plus importants. Les quatre pilotes actuellement en tête de la Formule 1 sont tous capables de devenir champions du monde. Au final, il n’y en aura qu’un, et il y aura une raison à cela.”
Vettel a cité une occasion particulière où il a demandé conseil à son héros, Michael Schumacher, sur la manière d’aborder une partie particulière du circuit de Suzuka, précisant que ces conseils ne pouvaient s’appliquer qu’à un jeune pilote.
“Je me souviens avoir appelé Michael une fois. Il avait déjà pris sa retraite. Je voulais savoir comment il pilotait dans le premier secteur à Suzuka, car il y était toujours très fort.”
“Il m’a répondu : ’Je n’en ai aucune idée. Que dois-je te dire maintenant ?’ Il n’a pas décrit en détail comment il avait abordé ces virages, mais seulement qu’il prenait ce passage d’une manière qui lui convenait. C’est sur cela qu’il s’appuyait.”
“Et c’était son plus beau conseil ! Ressentir la voiture telle qu’on l’aime vous fait aller plus vite que de forcer.”
“De même, on ne peut pas changer les gens, on ne peut que s’appuyer sur leurs forces et travailler sur leurs faiblesses. Il ne faut pas non plus essayer de faire d’un pilote le prochain Hamilton ou le prochain Schumacher.”
“Cela ne fonctionne pas. Il s’agit davantage de percevoir les gens tels qu’ils sont, plutôt que de leur conseiller de se débarrasser d’un trait de caractère et d’en adopter un autre.”